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Céréales Le blé en hausse sur Euronext

Les marchés des céréales restent volatils. Les prix évoluent notamment en fonction de la situation en Ukraine.

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Mercredi 16 mars 2022 sur Euronext, la tonne de blé sur l’échéance de mai clôturait à 360,50 € (–27,5 €) et à 317 euros (–10,75 €) sur l’échéance de septembre.

 

La tonne de maïs clôturait, quant à elle, à 332,75 € (–13,75 €) sur l’échéance de juin et à 330,25 € (–10,25 €) sur celle d’août.

 

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Ce jeudi 17 mars 2022, vers 11h10 sur Euronext, la tonne de blé gagnait 4,75 euros sur l’échéance de mai, à 368,25 euros, et 2,25 euros sur celle de septembre, à 320,75 euros. La tonne de maïs prenait, en ce qui la concerne, 2,27 euros sur l’échéance de juin à 338 euros et 0,25 euro sur l’échéance d’août à 330,50 euros.

Pourparlers entre l’Ukraine et la Russie

« La moindre amélioration dans le cadre des pourparlers entre l’Ukraine et la Russie est aussitôt intégrée par le marché comme un possible progrès et une avancée vers une solution et cela malgré les opérations militaires toujours en cours », appuyait ce matin le cabinet Agritel dans une note. Le maïs clôturait lui aussi à la baisse hier, dans un contexte néanmoins tendu, en l’absence de disponibilité ukrainienne et d’une demande européenne « soutenue ».

 

À Chicago, les cours du maïs étaient également en baisse. « La demande pour du maïs américain demeure néanmoins forte compte tenu des volumes et des capacités d’exportation des USA face aux besoins mondiaux rapprochés », souligne Agritel.

Restrictions à l’exportation

Mercredi, la Russie a annoncé une restriction de ses exportations de céréales et de sucre vers les pays de l’Union économique eurasiatique, dont font partie le Kazakhstan, l’Arménie. la Biélorussie et le Kirghizistan. Selon le gouvernement russe, elles seront en vigueur jusqu’au 30 juin pour les céréales et jusqu’au 31 août pour le sucre.

 

« Les ex-républiques soviétiques d’Asie centrale, très dépendantes des importations russes, voient d’un œil inquiet une ruée sur les achats de denrées alimentaires dont les prix grimpent depuis l’annonce des restrictions », a précisé l’AFP hier.

Incertitudes sur les semis en Ukraine

Au début de la guerre, « 70 % des semences commandées avaient été livrées en Ukraine, mais seuls 20 % avaient atteint leur destination finale dans les fermes », selon Claude Tabel, président de la filière des semenciers en France pour l’AFP.

 

Les semis de printemps sont annoncés « en baisse de 25 à 40 % », selon Agritel. Les rendements seront nettement en repli (–20 % pour le maïs et le tournesol), pronostique la FAO (1). Notant que le maïs est plus gourmand en engrais que le blé et qu’il sera difficile de transformer les graines de tournesol en huile (dont l’Ukraine assure seule la moitié du commerce mondial), la FAO estime que « les agriculteurs pourraient choisir de planter des cultures plus directement liées à la sécurité alimentaire locale, comme les pommes de terre ».

(1) Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation.

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